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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 18:53
Sève, collée à un arbre, écorchée comme une blessure qui ne cicatrise pas, seule dans un tiroir noir, feu qui ne veut pas mourir, ne sait plus où il va, ne sais plus ce qu'il fait.
Un élan d'air frais comme une nouvelle pétale qui s'ouvre, un bol d'air qui ravive à nouveau, un souffle d'air chaud dans un été froid, givre brûlant et capricieux qui fait s'ouvrir mon coeur, fait respirer l'intérieur, enfin.
Frissons qui font trembler mes souvenirs, enfermés dans leur cage; ne veulent pas sortir, se cachent dans cette cage dont les barreux sont clos,  dont la serrure est rouillée par l'eau et le sel de mes larmes, ne veut plus s'ouvrir, ne donne plus de sourires.
Déterrer ces choses là qui font mal et qui brûlent comme une torche, lourdes pierres qui déboulent de ton prénom, pèsent sur mon coeur et font couler mes larmes... Où est-tu ? Que fais-tu ? A quoi penses-tu ? 
Déterrer les souvenirs, ces choses qu'il vaut mieux souvent laisser à leur place, ne pas déranger..
Ca fait mal, ça brûle! Je sens, ça prend feu comme une torche ! Ca brûle ! Ca fait mal ! Sauve-moi !
Souffle d'air frais qui ranime la torche éteinte. Petites cendres encore chaudes d'où naissent des étincelles.
Que se passe-t-il maintenant?   Souffle trouble et chaud, comme un petit vent de souvenirs qui te passe dans le ventre... Main gelée le long d'un dos brûlant. Main dans la main, se tenir pour être sûr de ne pas se perdre une nouvelle fois... Ventre contre ventre. Quelque chose, chaud et brûlant... qui traverse le corps mais dont on a peur...
Les branches de l'arbre auquel je me suis accroché se sont brisées ... Comment faire ? Je me suis accrochée, le plus fort possible, j'ai essayé, essayé de tenir quelque chose dans le vide, touché une branche imaginaire...         Je suis tombée.  Je te tenais la main mais tu m'as lâchée, la sève qui collait notre amour a séché comme les feuilles qui tombent d'un arbre à l'automne. Les feuilles repoussent...mais mes mains cherchent les tiennes, ne les trouvent pas, cherchent quelque chose à quoi s'accrocher, mais ne trouvent pas. Trou noir où je me noie, où es-tu ? Réveille-moi ! Quel est ce cauchemar qui trouble mes nuits ? Où les souvenirs se ravivent, reviennent à la surface ?Replongent dans l'eau gelée et froide qui sue le long de ma peau, ne veux pas les laisser s'échapper, veux qu'ils restent avec moi, mais qu'ils se cachent. Eau trouble. Je veux qu'ils se noient, sans mots, sans bruits...
Froid d'hiver dans un soleil brûlant. Froid, froid et chaud, chaud, mais froid en même temps; quelque chose d'étrange, de renouveau, mais déjà vécu. Quelque chose qui ne s'oublie pas...
main.jpg
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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 18:53
Sève, collée à un arbre, écorchée comme une blessure qui ne cicatrise pas, seule dans un tiroir noir, feu qui ne veut pas mourir, ne sait plus où il va, ne sais plus ce qu'il fait.
Un élan d'air frais comme une nouvelle pétale qui s'ouvre, un bol d'air qui ravive à nouveau, un souffle d'air chaud dans un été froid, givre brûlant et capricieux qui fait s'ouvrir mon coeur, fait respirer l'intérieur, enfin.
Frissons qui font trembler mes souvenirs, enfermés dans leur cage; ne veulent pas sortir, se cachent dans cette cage dont les barreux sont clos,  dont la serrure est rouillée par l'eau et le sel de mes larmes, ne veut plus s'ouvrir, ne donne plus de sourires.
Déterrer ces choses là qui font mal et qui brûlent comme une torche, lourdes pierres qui déboulent de ton prénom, pèsent sur mon coeur et font couler mes larmes... Où est-tu ? Que fais-tu ? A quoi penses-tu ? 
Déterrer les souvenirs, ces choses qu'il vaut mieux souvent laisser à leur place, ne pas déranger..
Ca fait mal, ça brûle! Je sens, ça prend feu comme une torche ! Ca brûle ! Ca fait mal ! Sauve-moi !
Souffle d'air frais qui ranime la torche éteinte. Petites cendres encore chaudes d'où naissent des étincelles.
Que se passe-t-il maintenant?   Souffle trouble et chaud, comme un petit vent de souvenirs qui te passe dans le ventre... Main gelée le long d'un dos brûlant. Main dans la main, se tenir pour être sûr de ne pas se perdre une nouvelle fois... Ventre contre ventre. Quelque chose, chaud et brûlant... qui traverse le corps mais dont on a peur...
Les branches de l'arbre auquel je me suis accroché se sont brisées ... Comment faire ? Je me suis accrochée, le plus fort possible, j'ai essayé, essayé de tenir quelque chose dans le vide, touché une branche imaginaire...         Je suis tombée.  Je te tenais la main mais tu m'as lâchée, la sève qui collait notre amour a séché comme les feuilles qui tombent d'un arbre à l'automne. Les feuilles repoussent...mais mes mains cherchent les tiennes, ne les trouvent pas, cherchent quelque chose à quoi s'accrocher, mais ne trouvent pas. Trou noir où je me noie, où es-tu ? Réveille-moi ! Quel est ce cauchemar qui trouble mes nuits ? Où les souvenirs se ravivent, reviennent à la surface ?Replongent dans l'eau gelée et froide qui sue le long de ma peau, ne veux pas les laisser s'échapper, veux qu'ils restent avec moi, mais qu'ils se cachent. Eau trouble. Je veux qu'ils se noient, sans mots, sans bruits...
Froid d'hiver dans un soleil brûlant. Froid, froid et chaud, chaud, mais froid en même temps; quelque chose d'étrange, de renouveau, mais déjà vécu. Quelque chose qui ne s'oublie pas...
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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 20:54

Tornade de sentiments amers comme les larmes qui coulent le long de mes joues. 

Je t'aperçois, sueur froide et douloureuse, mais enivrante. 

Plaie profonde où coule le pus de notre amour.

Entaille jaunâtre et sale, infectée, qui brûle.

Pupilles noires comme le charbon. Désespoir et haine.

 



 

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 20:24

 

Ne pas y croire ! Ne pas y croire !

Mots incompréhensibles et dépourvus de sens. 

Sourds et muets, ils m'entraînent dans un trou où la vie n'a plus sa place.

Je tombe, je chute, retiens-moi... 

Mes lèvres sont gersées par les larmes salées qui coupent et tranchent.

Sueur puante de la vie. Crasse qui s'accumule pour former un gros tas qui nous colle et ne nous lâchera plus...


Ne pas y croire !  Ne pas y croire ! 

Coupure du coeur, entaille profonde dans laquelle se cache le chagrin.

Sang chaud et encore empoisonné par l'amour tout brûlant...

Il ne peux pas partir ! Pas comme ça ! Pas tout de suite !

Ne pas trouver les mots pour le dire. Ne pas savoir, ne pas pouvoir, ne pas vouloir,

 Comprendre...

Paroles bloqués dans un coin du coeur, larmes restreintes au fond de ma gorge.

Silence hurlant. Encre libératrice. Jour maudit.

Nuée d'oiseaux noirs qui s'envolent dans le ciel tout gris.

Incompréhension. Douleur. Chagrin d'amour.

Ne pas se dire qu'on ne se reverra jamais.

Corps glacé, amour froid et laid. Stupide illusion.

Vie tétanisée l'espace d'un instant. 

L'amour est un poison, un serpent venimeux, qui nous mord, nous capture, nous  fait rêver et nous laisse mourir dans notre délire. Nous laisse crever en paix dans le silence meurtrier.

Joie de la vie soudain estompée, comme un mot écrit à la craie effacé sur un tableau noir.

Passion morte, comme une feuille jaunie et sèche qui tombe d'un arbre.

Fruit moisi et dur. 

Corps froid tel un mur blanc sans expression.

Larmes silencieuses et inutiles sur le rebord de mes paupières.

Bougie éteinte mais cire encore brûlante.

Feu qui brûle toujours mais que l'on éteint. 

Fuméee noire et âcre qui nous possède.

Morsure douloureuse qui nous démange.

Coupure qui s'infecte de larmes inutiles.

Salive sèche.

Mots sourds.

Fleuve asséché mais encore humide.

Terre noire que l'on bat.

Sourire figé à travers le temps.

Endroit maudit et malsain.

Chaleur froide du feu qui s'éteint.

Soleil noir qui se couche.

Nuages sans ciel,

ciel sans soleil,

soleil sans lumière,

lumière sans couleur,

couleur sans vie,

vie sans envie.

Envie de larmes, larmes salées, sel de la vie.

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 20:09

 

Lumière dans un recoin de son coeur, étrange sensation que je sens possessive.                                    Lumière qui s'allume tel une étincelle secouée de spasmes, courant alternatif qui traverse mon corps comme un éclair...              Que caches-tu derrière ton coeur ?   Quel est ce regard que tu m'adresses lorsque tu es comme oppréssé, coupé de la vie, indifférent de toute autre chose de moi... ?  Qui est cette chose qui fait tourner nos lévres vers un sourire éternel, qui résonne, comme une cloche à l'interieur de notre coeur ?                     L'évocation de ta personne fait palpiter mon coeur, comme une pluie d'orage secouée de convulsions qui contractent les muscles de mon sourire, qui fait frémir mon corps comme un doux frisson, comme un effleurement de ta main sur mon coeur...                Quelle est cette curieuse musique, douce comme une caresse qui s'éveille à chaque fois que je t'aperçois ? Une musique comme un refrain qui revient chaque seconde à l'interieur de ma tête, une sorte d'appréhension qui fait du bien,  qui donne à la vie un autre sens..     Comme si à chaque fois que je t'aperçevais la vie devait s'arrêter...NON ! Quelle est cette chose  qui emprisonne ma raison , l'abandonne ou la livre à un monstre muni de dents féroces.... Quelle est cette lueur qui luit et pétille à l'interieur de mes yeux et qui trahit mes  sentiments  ?  Les convultions de mon corps s'étirent et capturent mon esprit, je ne pense à plus qu'à toi, je suis comme prisonnière d'un poison qui emplit mes veines d' une passion extravagante qui dévore nos raisons... La peur saisi soudain mon esprit qui s'était échappé, envolé, ...                   Nous sommes devenus des êtres évadés de la vie réelle comme d'une cellule à doubles barreaux, où l'on ne veut pas retourner... Iréel... insolite et passionant... Quelle est cette chose... dites-moi, qui m'emporte à travers une barrière de temps où la vie s'est arrêtée... ? Je frissonne... les questions remuent mon esprit...mon coeur vibre, comme victime d'un séisme qui fait palpiter mon coeur...

 

                                                                                                                                                                                              

                                                 PeytonMellark.jpg

 

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 20:32

Amour acide, amour sucré, amour amer, chocolaté...

Amour timide, amour serin.

 

Amour acide tel que la vie quand elle est enfin gaie après une longue période de déprime,

on regrette quelque fois, les temps où la mélancolie nous envahissait et laissait place à la réflexion, la vie était acide, sur un fond de noir, une légère nappe de couleur posée sur la surface de papier noir.

 

Amour mélancolique et sur ses gardes,

amour rebelle, amour incertain,

amour cisaillé, amour douloureux,

amour intéressé, amour sincère,

amour gelé, amour humide,

amour sec , amour fou,

amour mélodique, amour jazzy,

amour classique, amour baroque,

amour contemporain, amour froid,

amour ténébreux, amour farouche,

amour romantique, amour simpliste,

amour élégant, amour expressif,

amour glacé, amour usé,

amour ramoné, amour renouvelé,

amour premier, amour dernier,

amour éternel, amour lié,

amour hésitant amour discret,

amour nuageux, amour ensoleillé,

amour bleu, amour rouge,

amour tremblant amour violent

amour nouveau, amour élancé,

amour sournois, amour déchanté,

amour tendu, amour stressé

amour fin, amour passionné ;

Amour des vies.

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 17:49

TOI

 

 

Un prénom doux comme ça: une plume qu'un petit souffle réveille, et fait s'envoler, longtemps, et toujours. Une plume qui une fois qu'elle s'est mise à voler ne s'arrête plus; elle continue sa course, reste dans nos esprits. Cette plume je l'ai vue, en haut de cette montagne qu'on a vu dans le car, une montagne exposée au soleil, si inaccessible. La plume était posée tout là-haut, mais quand le vent a décidé que ça serait son tour, il l'a poussée. Moi, je l'ai vue, elle a répandue tout le soleil qu'elle avait accumulée au haut de la montagne. Ce soleil a éclairé mon cœur, il a ouvert mes yeux, et dès que j'ai vu cette plume, ma vie a basculé...

C'est un garçon, un garçon extraordinaire, un garçon si beau qu'il est indescriptible.

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 18:02

 

 

Un mot sur un petit bout de papier déchiré, ce mot de quelques syllabes qui veut tout dire, qui dévoile notre coeur, en un mot.

 

Bout de papier qui s'envole, avec le temps. L'encre s'en va. Elle court dans, à travers nos pensées, nos rêves et nos destins. Elle se dessine, elle est douce mais pique les yeux.

 

 

IMG 1270


 

Un peu de couleur, petit mot doux comme un nuage où l'on peut s'allonger, rêver et espérer. Petit mot qui provoque des rires, des pleurs, crise de jalousie et autres malheurs. Mais aussi beaucoup de bonheur.

 

Coeur rouge ou rose, tout petit, mais qui veut dire tant de choses...


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Présentation

  • : Les ailes de mon oiseau.
  • : Ciel bleu avec quelques nuages, les petits problèmes de la vie; mon oiseau qui est ma plume se sert de ses ailes pour me faire m'envoler, se laisser guider à travers les mots , se laisser bercer par les mélodies et les histoires que racontent les phrases, s'envoler à travers ce monde si mystérieux qu'est la vie... à travers l'imaginaire, le rêve, et l'humain.
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  • Lacmiel
  • Je m'envole grâce à mon oiseau qui est ma plume qui me guide à travers tout ce que je ressens au plus profond de moi. J'écris parce que j'en ai besoin,   pour comprendre,décrypter,partager chaque chose de la vie qui est un mystère sans fin
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