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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 19:52

 Les larmes coulent mais je ne sais pas pourquoi.

 

Je sens comme quelque chose de coincé à l'intérieur qui ne veut pas sortir, quelque chose qui bloque, c'est gros, c'est froid et ça prend beaucoup de place. Ça s'appelle le chagrin.

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 13:27

Désir de se faire pardonner, d'effacer les erreurs, comme une faute avec une gomme. Ramasser les pelures et les jeter par la fenêtre, qu'elles s'envolent dans le vent qui les chasse, qu'elles s'en aillent ! Qu'elles partent ! Que le vent emporte les fautes, loin, très loin et que la mémoire flanche...

Effacer les fautes indélébiles, comme arracher une page noircie de regrets et tout recommencer.

Remonter les aiguilles du temps, les aiguilles de la mémoire, au moment où le stylo n'avait pas encore écrit. Remonter, loin, s'enfuir, se cacher de ses erreurs. Honteuse cachette pour d'honteuses bêtises et pour d'honteuses paroles...

Blanc, noir et gris, petit coin d'oubli.

Effacer la faute, remonter le temps comme si rien n'avait eu lieu, comme si rien ne s'était passé. Mais les souvenirs reviennent à l'assault, nous tombent dessus et nous giflent. Douleur et haine. Envie de s'enfuir, loin, beaucoup trop loin pour semer nos erreurs sur le chemin. Envie de s'envoler, haut, tout là-haut tu vois, où l'on ne peux plus m'attraper, où l'on ne peut que me laisser.. S'envoler là-haut comme cet oiseau et s'envoler si vite, si haut qu'on en perd sa conscience, la semer dans les vagues et les tempêtes de la mer, que les erreurs s'enfouissent sous le sable comme les mauvais souvenirs. Le remous des vagues ne fera pas rejaillir les souvenirs. NON. JAMAIS. OUBLIER.

Jalousie, haine du moment, gifles qui nous assaillent, coupe étroite au coeur, irréparable.

Regard d'amertume, envie et désir de ne pas tout gâcher une nouvelle fois, éviter ce regard. Regard acide, amer et foncé, noir, gris, étrange, sale... Rancune contre soi-même. Noyée comme sous la mer, oubliée, mes yeux rongés par l'eau salée qui me brûle et me fais oublier ma douleur.

Pourtant je veux résister. Ne pas laisser les remords me submerger. Remonter à la surface.

Surface plane et salée comme le lac de mes larmes.

Soleil noir qui éclaire à nouveau la vie.

Regarder à nouveau le visage pâle et les yeux rancuniers de ceux qu'on aime qui nous tuent.

Pourtant, il faut savoir remonter à la surface, comme il faut savoir se relever de ses erreurs, ne jamais se laisser tomber mais toujours avoir la force de se relelver. 

Dure réalité à affronter, remonter à la surface et devoir sortir de ce cocon qui nous tient en sécurité du regard de celui qu'on a bléssé.

Savoir l'affronter, savoir lui parler et s'expliquer, lire la rancune dans ses yeux, replonger, replonger dans l'eau froide, gelée et salée des larmes. Avoir mal de nouveau. 

Si un jour il y a eu un océan d'amour, il restera sans doute une larme; pour aimer, ou pour pleurer.

 


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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 13:00

Où suis-je ???  Trou noir...

Où sommes-nous ? Que se passe-t-il ? Que s'est-il passé ? Qui est-ce ? Qui suis-je ? Comment ... ?

Chaise vide, trop petit espace pour penser, enclos infime où se perd mon esprit .

Où suis-je maintenant ?

Et toi ? Qui es-tu ? 

Corps trop étroit, petit ... ridicule...

Etreinte dangereuse...

Arrachez-moi de là !

Quelle est cette chose que je ne vois pas... 

Mais quelle est cette chose étrange que je sens se rapprocher de moi ?

Arrachez-moi de là ! Je ne veux plus sentir, rien sentir, rien toucher, quelle est cette chose... Aidez-moi ....

Maladie étrange et sourde, qui ne veux rien entendre... 

Laissez-moi ! Laissez-moi tranquille ! ... Je .. tu .. nous.. 

Que fais-tu ? ... Et moi, là, que fais-je là, soumise à des bras trop grands pour moi, à des choses trop lourdes, beaucoup trop lourdes...

Frisson qui m'agite toute entière...

Bloc étranger qui m'accoste soudain ... quelque chose qui pèse, qui n'a rien à faire là, dérange.. Va-t-en ! Je te dis de t'en aller... !

Que fais-tu ? Ne me regarde pas comme ça... Qu'as-tu dans les yeux  ? .. Quelle est cette chose qui fait s'agiter mon corps ?.. Envie de l'oublier, envie que rien ne me dérange, laissez-moi dans ma bulle, je ne veux rien entendre...

Ne me regarde pas avec ces yeux... Que font-ils ?

Quelle est cette chose qui remue de l'intérieur ? J'ai peur.. Je ne sais pas.. Envie mais... 

Désir de regarder ce qui se passe dans ton regard, désir de suivre cette chose étrange qui remue de l'intérieur, désir de suivre ce lien qui m'accroche à toi.. mais peur.. Peur de quoi ? 

Quelle est cette chose qui tremble... ? Envie de suivre le fil de tes yeux, qu'ils me mènent où ils veulent, les suivre, ne plus jamais les quitter, ne plus jamais lâcher cette chose..  Ne plus jamais la lâcher ! Ca tremble ! Je sens .. Qu'est-ce-qui se passe ? C'est chaud ! brûlant ! Je... Où suis-je ? Et qui sommes-nous ? Qui es-tu ? .. Etranger.. Je..;

Ne me touche pas ! .. Je !

 

 

 

Où suis-je? .. J'aimerais savoir... Où est-tu parti ?... J'aimerais que...

Reviens !

 

 

 

Petits démons qui m'étirent.

Me tirent dessus à coup de pinces dures, tirent sur mes hanches, tirent sur les jambes, tirent sur le corps,

Petits monstres chauves qui m'étirent à coup de pinces, 

Que faites-vous ? 

Laissez-moi !

Maladie nocturne qui perturbe mes nuits,

Tache rouge, sang qui découline de mes veines... maladie étrange qui court dans mes muscles, salive de monstres qui me qui gènent..

Où suis-je ?

Qui suis-je ?

Maladie incurable qui m'amène quelque part..

Endroit risqué, le long d'un précipice,

rêves étranges et incensés,

maladie qui m'enlève...

Je ne veux pas.. NON !

  stop ! stop ! STOP !!!

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 20:52

Image plongée dans le vide, dans le gris du ciel tout noir.

Image inutile, qui fait mal aux yeux, qui les brûlent, les rend aveugles... pour longtemps.

Douce odeur du passé, comme un bonbon qui fond sur la langue...

Douce image, aux yeux qui pétillent, aux mains chaudes et réchauffantes.

Coeur enflé, gros, comme si quelque chose occupait la place.

Souvenir froid et glacé, dur comme un bloc de glace.

Amour séché par le temps, gelé mais tenace.

Notes qui résonnent à l'intérieur  ...

Souvenir amer et immuable, comme quelque chose qui ne s'oublie pas, qui ne s'oublie jamais. 

Quelque chose qui résonne, ça crie, ça hurle, à l'intérieur de moi ça hurle, je sens, je vois, je vois, mais non, je ne vois plus, ça fuit, c'est trouble mais ça revient,  ... Entêté et farouche...

Ce jour ne s'oublie pas, le jour où le coeur hurle, le jour où les bras hurlent,  le jour où les mains sont brûlantes et moites, le jour où les lèvres hurlent.... Le jour où tout hurle, le jour où l'appréhension hurle,  le jour où on est heureux, le lendemain où on est malheureux, le jour où les doutes arrivent, perturbent et nient... le jour où on est plus bien sûr, le jour où on espère mais qu'on désespère, le jour où .. le jour où ça fait mal, le jour où ça arrive, on ne sait pas comment, ni pourquoi,  un jour, comme ça... 15 décembre... Pourquoi ... le jour où... les souvenirs.... Meurtris.

Comme une fleur qui s'ouvre soudain et enveloppe les souvenirs dans ses pétales, les souvenirs ne peuvent plus s'échapper, comme enfermés dans une grande cage noircie, à l'ombre des regards. Ils se referment, ils se fanent... Mais ne s'oublient jamais... 

Je voudrais savoir, je voudrais voir, réouvrir les souvenirs comme si la fleur n'était pas fanée, comme si les pétales étaient toujours imperméables... Percer les nuits blanches aux sommeils cachés... Mais les souvenirs fuient.. Je les vois, ils partent... Restez ! Restez! Je vous en prie ! Restez! Mais ils s'échappent, filent entre mes doigts clos, entre les creux de mes mains... Comme lorsqu'on regarde le soleil en face, un filet rouge s'étire et nous brûle les yeux... 

Où êtes-vous ? Que faites-vous ? Mes larmes coulent, Ne vous noyez pas! Mes larmes sont chaudes... Elles brûlent; elles hurlent aussi... Aidez-moi ! Venez je vous en prie ! ......

Retrouvez ce temps, celui-là, le jour, ou les jours...  ceux où le coeur hurle, ceux où le coeur s'arrête, ne peux plus respirer, comme une vague soudain tempétueuse nous entraîne sous l'eau, lorsqu'on ne peux plus rien voir d'autre, lorsque la vie s'oublie tellement elle est intense, ces moments-là, retrouvez-les, chercher-les, pour tout au monde ! Retrouvez-les ! Retrouvez-les ! Retrouvez ceux qui sont encore-là, ceux qui ne sont pas noyés dans des larmes, ceux qui ne regrettent pas, ceux...  qui sont encore vivants...  

 

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 19:46

Pourquoi la vie fait-elle mal ? Un souffle discret dans l'épaule, juste cela pour que mes petits monstres se réveillent. Ils ne me parlent pas, ils vocifèrent des piques qui font hurler ma peau, acides, ils me brûlent jusqu' à ce que ma peau soit à nue, à découverte de tout ce qui peux la protéger, aïe, ne me faites pas mal, j'ai besoin de réfléchir, laissez-moi en paix, je leur aboie qu'ils me font honte, que j'aimerais être beaucoup mieux pour Lui, que je l'aime mais qu'il me rend morte de trouille à chaque fois que ses mains se fourrent sur ma peau,  je fais croire que j'aime les choses qu'il me fait, mais je les hais, elles me rendent morte de peur, je ne me sens vraiment pas bien tandis que ses caresses continue à me blesser, et les monstres derrière mon corps se réjouissent de me voir trembler et paniquer, il se relève du banc alors que sa langue me chante des choses incompréhensibles et amères, mon coeur s'acharne à lui dire "assis-toi" mais le sien de coeur n'entend rien. Lui se transforme peu à peu en ses petis monstres qui me déchirent.. Pourrais-je m'en débarrasser un jour ? J'ai envie que tout s'arrête, que je ne le voie plus que derrière une vitre où il ne puisse pas me toucher, qu'est-ce que cette sensation en même temps étrange de sentir du bien quand il me prend dans ses bras alors que les petits monstres me font ressentir du mal... J'ai envie de tout arrêter et en même temps je sens, derrière cette vitre, que les petits monstres se sont endormis, alors j'ai subitement envie de casser la vitre pour me retrouver dans ses bras, peu-être que cette fois les petits montres ne se réveilleront pas... Et c'est à chaque fois la même chose, lorsque la vitre est cassée, un vent noir me passe devant les yeux et ricane de ma sottise, ce sont les petits monstres, ils faisaient juste semblant de dormir, mais ils attendaient le moment propice pour sortir de leur cachette, moi; de leur caverne sombre et malsainte... Le vent noir de petits monstres est passé et s'est réfugié à l'intérieur de moi, je l'ai très bien vu, mais lui, qui me regarde avec passion, ne l'a pas vu passé, je donnerai ma vie pour qu'il les voit, ces petits monstres qui me rongent, et pour qu'il comprenne... Mais les petits monstres ne se montreront jamais, il faut que ce soit moi, qui trouve le moyen de lui expliquer que c'est à cause d'eux, que ce n'est pas dépendant de moi mais bien d'eux.. Seulement comment lui dire que règne à l'intérieur de moi des petits monstres qui me tripotent durant mon sommeil quand je pense à lui...                                                                                                                                                                                                                                                                       

 

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 18:18

 

Pourquoi la vie fait-elle mal ? Un souffle discret dans l'épaule, juste cela pour que mes petits monstres se réveillent. Ils ne me parlent pas, ils vocifèrent des piques qui font hurler ma peau, acides, ils me brûlent jusqu' à ce que ma peau soit à nue, à découverte de tout ce qui peux la protéger, aïe, ne me faites pas mal, j'ai besoin de réfléchir, laissez-moi en paix, je leur aboie qu'ils me font honte, que j'aimerais être beaucoup mieux pour Lui, que je l'aime mais qu'il me rend morte de trouille à chaque fois que ses mains se fourrent sur ma peau,  je fais croire que j'aime les choses qu'il me fait, mais je les hais, elles me rendent morte de peur, je ne me sens vraiment pas bien tandis que ses caresses continue à me blesser, et les monstres derrière mon corps se réjouissent de me voir trembler et paniquer, il se relève du banc alors que sa langue me chante des choses incompréhensibles et amères, mon coeur s'acharne à lui dire "assis-toi" mais le sien de coeur n'entend rien. Lui se transforme peu à peu en ses petis monstres qui me déchirent.. Pourrais-je m'en débarrasser un jour ? J'ai envie que tout s'arrête, que je ne le voie plus que derrière une vitre où il ne puisse pas me toucher, qu'est-ce que cette sensation en même temps étrange de sentir du bien quand il me prend dans ses bras alors que les petits monstres me font ressentir du mal... J'ai envie de tout arrêter et en même temps je sens, derrière cette vitre, que les petits monstres se sont endormis, alors j'ai subitement envie de casser la vitre pour me retrouver dans ses bras, peu-être que cette fois les petits montres ne se réveilleront pas... Et c'est à chaque fois la même chose, lorsque la vitre est cassée, un vent noir me passe devant les yeux et ricane de ma sottise, ce sont les petits monstres, ils faisaient juste semblant de dormir, mais ils attendaient le moment propice pour sortir de leur cachette, moi; de leur caverne sombre et malsainte... Le vent noir de petits monstres est passé et s'est réfugié à l'intérieur de moi, je l'ai très bien vu, mais lui, qui me regarde avec passion, ne l'a pas vu passé, je donnerai ma vie pour qu'il les voit, ces petits monstres qui me rongent, et pour qu'il comprenne... Mais les petits monstres ne se montreront jamais, il faut que ce soit moi, qui trouve le moyen de lui expliquer que c'est à cause d'eux, que ce n'est pas dépendant de moi mais bien d'eux.. Seulement comment lui dire que règne à l'intérieur de moi des petits monstres qui me gâchent le plaisir d'aimer...?

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 14:12

rub-Photos--Tristesse-

L'orage grésille à l'intérieur de mon piano qui est devenu fou, il me lance des notes en pleine figure qui n'existent même pas ou que je n'ai jamais entendues, elles résonnent fort dans ma petite tête qui a perdu son bon sens, elle ne fait rien d'autre que du bruit, elle veut se faire entendre mais en vain j'essaye de lui crier que je ne la comprends pas alors elle continue à crier de plus en plus fort mais cet sorte d'orage ou d'ouragan en moi , comme un vent puissant et intense, fait bloquage à notre entente. J'essaye infructuesement d'arracher quelques notes à mon piano mais celui-ci ne fait resentir que ma colère et ma déception; peu être assez pour que ma tête entende l'orage qui gronde à l'intérieur de moi. Il est vrai que dans ces cas d'urgences où les nuits ne sont plus que préoccupations de l'esprit et insomnie, que le noir nous prostre dans une position de malaise et de crainte, rien d'autre n'est valable que de faire le vide en soi, parler, écouter pour divaguer en essayant d'oublier, se promener à travers le monde en espérant qu'il nous fasse un signe et nous dise: tu vois, tout va bien. Les arbres sont toujours là et les endroits où le soleil ne se cache pas sont les meilleurs pour que le soleil nous transperce à l'aide de ses rayons et fasse s'écouler, tout le feu qui est en nous, du feu, et du pue, d'abord le pue, ensuite le feu, il faut faire sortir tout ce grouillon de petits bestiaux et montres quelconques au maximum, faire le déménagement de tout ce qui se passe en nous, afin que le mauvais sorte, et que le bon reste. A chacun sa façon, se noyer dans les larmes, s'écouter, errer dans la nature ou dans un tourbillon de notes de musique, délirer dans ses rêves et s'envoler, se parler à voix basse ou écouter le silence... Mais il faut que ça sorte, toutes ces pustules qui s'accrochent à nous comme de mauvais animaux, comme des poux s'accrochent au crâne pour le bouffer, comme des serpents engloutissent leurs proie, il faut que ça sorte et que ça entre, des choses nouvelles, sans intérêts mais que ça entre, et que ça sorte, et que encore, et que ça sorte de nouveau... Comme la respiration d'un coeur, le sang entre puis sort, les pensées entrent puis sortent, ils ne faut pas qu'elles pourissent à l'intérieur de nous, car sinon c'est Là, que les petites bêtes entrent.... Ils faut qu'elles sortent... 

 

L'orage s'est un peu calmé, il murmure juste des mots, des phrases ou quelques notes comme des "Si", comme Si tout allait bien, je continue à l'écouter seule, moi et ma petite tête malade de la pourriture des bêtes grignoteuses de problèmes. J'attends, assise sur mon tabouret, que le remède arrive, que le médicament fasse son effet mais rien ne vient. Alors j'attends, je suis plutôt bien, la tempête est passée et je savoure le silence qui m'engouffre peu à peu, dans un néant  noir de désespoir.

 

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 16:14

ATTENTION AUX JEUNES, le contenu peut choquer.

 

La vie perd son sens....

Mes pensées qui se tournent vers toi s'éteignent comme une bougie que l'on jette dans l'eau. L'odeur de la fumée qui s'en dégage a perdu son goût amer. Les pourquoi ne m'assomment même plus. Les aliments ont perdus leurs goûts, maintenant ils sont fades, la vie est fade. Plus envie de réfléchir, plus envie de penser à la vie. Les pourquoi ne m'assomment même plus, je ne vois même pas pourquoi j'écris encore... L'espoir peu-être, lui qui dans mon coeur avait toujours sa place, l'aura-t-il encore aujourd'hui? J'ai envie de t'écrire, de te dire que je t'aime mais que je t'en veux, que j'ai peur de toi, parce que dès que je te vois la peur me tord le ventre, des gênes s'installent comme de petits monstres qui viennent me toucher durant mon sommeil, me caresser le corps à coups de mains malsaintes, leurs esprits tordus et dérangés me dévorent, je me débat, de toutes mes forces à l'intérieur de moi le mal à l'aise grandi mais ils ne m'entendent pas, je leur crie d'arrêter, je leur dis qu'ils ne sont que des vicieux, des gens morbides et diaboliques, qui me torturent à coups de caresses déplacées, je ne sens plus mon corps, je n'ai pas envie qu'ils me touchent. J'ai l'impression qu'on prend mon corps, qu'on le sature de mal-être, je n'ai plus l'impression que ça soit mon corps, je le hais, je les hais, ces petits monstres qui me tripotent, qui prennent mon corps, le mien, pour me transformer, trop tôt, beaucoup trop tôt, je me transforme en une grosse boule de mal-être, j'ai l'impression de me forcer à aimer ces petits monstres, alors que je les déteste...

J'ai envie de tout arrêter, de chasser ces petits monstres et ce corps qui s'est transformé en grosse boule de mal-être, j'ai envie de redevenir normale, de ne pas penser qu'un jour je devrais les affronter en face, j'ai besoin de toi, ma soeur, pour m'aider, pour combattre tous ces petits monstres qui me gâche le plaisir de l'amour.

C'est la haine qui parcourt mes veines, la haine de ne pas pouvoir profiter de la chance que j'ai.

A quoi rime mes larmes? A rien.

J'ai envie de m'enfermer, je ne te mérite pas, je n'ai plus envie de voir la vie me sourire, j'ai envie d'être triste, je n'ai pas envie d'avoir de copain, j'ai juste envie d'aimer par la pensée, rien que par la pensée, je ferme mes volets à jamais et je ne les ouvrirais plus, les larmes ont gelées sur mes joues comme des perles glacées; la musique ne me transperce plus, j'ai comme envie de courir jusqu'à ce que je crève pour de bon.

 

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 15:36

La vie a un petit goût amer,

lorsqu'on a commis une erreur, ,

qu'on a fait souffrir un être cher,

la vie est dure avec nous,

elle ne nous pardonne pas facilement,

on a maintenant un goût d'amertume dans le corps,

dans la gorge qui se serre, un bloc de haine est apparu,

haine contre nous même, des larmes coulent mais personne ne les entend, elles roulent sur ma joue comme des lames qui coupent , elles sont injustes, elles font mal.

Un peu déçue, un peu seule, le sentiment du « pas fait exprès » règne sur mon cerveau comme un poids, pas d'excuses, de l'appréhension, du regret, de l'amertume...

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 15:03

Dehors, il pleut. La nuit a remplacé le soleil du jour et

donne une buée de mélancolie au monde.

Je regarde les gouttes tomber, la vie qui fuit au rytme de la pluie.

Ca passe vite, bien trop vite.

Les enfants grandissent, les échos de leurs voix, de leur rires se dispercent dans nos souvenirs, ils évoluent, changent devant nos yeux comme ça: sans prévenir.

Et puis de temps en temps on s'arrête, on jette un regard sur le monde où l'on est,

on regarde autour de nous comme les choses sont différentes; et puis, on prend nos distances.

La viea plusieurs phases, comme un cube, un vent souffle dans l'arbre aux boules rouges, c'est ce vent là qui fait tourner le cube, c'est le vent du destin peut-être...

Seulement à force de tourner, ces faces s'abîment. Et chaque phase de ce dé, chaque phase de la vie a une couleur, une importance, une vie et une fin.

De nombreuses fois on ne se sent pas bien dans une phase du dé, mais la vie tourne.

On essaye de se rappeler le passé, ou on se voit déjà dans la face suivante.

Souvent je me pose et observe la nature et le monde; comme ce soir.

Je regarde comme je suis bien et comme c'est agréable de vivre, je vois comme j'ai changé, et .. j'ai parfois du mal à accepter d'avoir grandi mais des soirs comme celui-ci, je m'accepte telle que je suis.

 

Laisser la confiance venir avec le temps.

Grandir, c'est accepter ses changements.

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Présentation

  • : Les ailes de mon oiseau.
  • : Ciel bleu avec quelques nuages, les petits problèmes de la vie; mon oiseau qui est ma plume se sert de ses ailes pour me faire m'envoler, se laisser guider à travers les mots , se laisser bercer par les mélodies et les histoires que racontent les phrases, s'envoler à travers ce monde si mystérieux qu'est la vie... à travers l'imaginaire, le rêve, et l'humain.
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  • Je m'envole grâce à mon oiseau qui est ma plume qui me guide à travers tout ce que je ressens au plus profond de moi. J'écris parce que j'en ai besoin,   pour comprendre,décrypter,partager chaque chose de la vie qui est un mystère sans fin
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